Hier, à l'émission, il y avait Jean-Paul Rappeneau et Joseph Morder. Aurélie dit que ce sont des filmeurs et moi je trouve que le mot est beau. J'aurais pu passer la nuit à les écouter, chuchoter des anecdotes, évoquer Truffaut, Georges Pérec. Je pense à cette époque, que je n'ai pas connue où tout semblait différent. Je pense à la plénitude d'être dans ce moulin, à écrire des films, à en lire des extraits à Alain Cavalier le soir après dîner. Je pense à Audrey Hepburn, à Fred Astair. J'ai envie de voir tous les films, de lire tous les livres, d'entendre tous les secrets. On dit que c'est le lieu des possibles et que tous les instants seront des instants d'été.
C'est là-bas qu'il fait bon respirer, je crois.
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